« Toute vue des choses qui n’est pas étrange est fausse. Si quelque chose est réelle, elle ne peut que perdre de sa réalité en devenant familière. Méditer en philosophe, c’est revenir du familier à l’étrange, et dans l’étrange affronter le réel ».

Paul Valéry, Choses tues (1930)

Ces images sont des récursions; elles cherchent à envelopper à la fois une part singulière du monde perçu (souvent ressentie comme un énigmatique appel à photographie), et ma perception. Elles sont des bricolages numériques, tentatives de matérialisation des dessous et arrière-fonds de ma vision aux moments des prises de vues.
Ce qui eu lieu se cherchera ensuite (par l’informatique devenue jeu de l’intuition), en une succession d’allers-retours flottants, dans les interstices de l’image à déchiffrer.
Parfois métaphorique, l’aspect final est imprévisible pour l’essentiel; il s’est souvent révélé dans une observation sidérée et jubilatoire au fur et à mesure que l’image se calculait et s’affinait sur mon écran.

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